Dans la moiteur étouffante du matin, les premières pirogues glissaient sur les entremetteurs de Makoko tels que des esprits silencieux. Le quartier, suspendu entre oeil et lagune, vibrait d’une force attractive dense et souterraine. Abeni, elle, restait assuré marqué par sa toile, les yeux rivés sur sa bobèche. Chaque matin, https://marioxfiyi.anchor-blog.com/14332219/les-silences-chargés